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CaseStudy for Child Pages of “About Lidcombe Program” page.

Case Study 6 – English Family

Starting the Lidcombe programme has been a really positive experience for Oliver and I. As a parent it meant that I was actively doing something that would help my child. As a parent of a child with a stutter I had previously felt helpless, now I was empowered!

Case Study 5 – French-Canadian Family

Nous cherchions depuis plusieurs semaines un thérapeute pour notre fille de 3 . ans quant nous avons rencontré Mme Rosalee Shenker, du Centre de la Fluidité Verbale de Montréal. Une longue conversation sur la méthode Lidcombe, son fonctionnement et le rôle de ses intervenants nous a convaincus sans trop de peine qu’il s’ agissait bien la de la thérapie que nous cherchions. D’abord, l’attribution aux parents du rôle de thérapeutes directs nous semblait tenir du bon sens. Qui, en effet, a le plus d’influence sur un enfant de l’ âge de notre fille? Ensuite, la répartition de la thérapie en coute séances quotidiennes plutot qu’en longues séances hebdomadaires ou bi-hebdomadaires satisfait une contrainte psychologique que tous les parents connaissent: les enfants enbas âge apprennent par répétitions fréquentes plutôt que par longues leçons.

Enfin, il nous semblait que l’ élément circonstanciel apporté par le jeu, l’humour et la détente pouvait prévenir les accès de crispation et d’ anxiété auxquels les petits enfants sont si sensibles, et qui bien sûr ne peuvent qu’être nuisibles à tout progrès.

En raison de l’idée reçue voulant que l’on ne doive jamais intervenir directement dans le développement du langage, un élément du programme nous restait à accepter. En effet, la méthode Lidcombe préconise que l’ on félicite l’enfant pour les prononciations satisfaisantes et qu’ on lui demande la correction de celles qui le sont moins. Le tout doit se faire avec des gants blancs, bien entendu, mais nous étions quant même réticents à l’ idée d’intervenir si directement, nous qui n’aurions par nous même osé le faire. Il nous a donc accepter cette contrainte, décidés que nous éetions à jouer le tout pour le tout afin de mettre un terme à la condition de notre fille. Notre courage allait en être récompensé.

Dès les premières semaines de thérapie, utilisant seulement le renforcement positif (c’ est-à-dire, les félicitations) nous pouvions déjà observer que la
condition de notre fille s’était améliorée. Les pires accès de bégaiement, dûs à de la simple inattention ou peut-être à de la complaisance de sa part, avaient disparus. Nous ne les avons jamais revus depuis et nous ne nous attendons absolument pas à les revoir. Pous, les demandes de corrections on été introduites. Très gentiment au début et toujours au milieu de nombreuses félicitiations. Puis de façon un peu plus fréquente mais quand même sans jamais insister. La réceptivité de notre fille été surprenante, ne refusant que rarement les corrections. Dan ce dernier cas, il suffisait alors simplement de ne plus lui demander de correction pour la journée pour que la collaboration reprenne souvent dès lendemain.

À mesure que les semaines passaient, nous avons pu observer de nos propres yeux notre enfant remplacer l’ensemble des réflexes inefficaces qui constituaient son bégaiement par l’ensemble de réflexes inefficaces que l’on appelle le langage fluide. Les progrès n’ étaient pas constants ou linéaires, mais plutôt sur le modèle `deux pas en avant, un pas en arrière’. Beaucoup de parents reconnaitront dans ce modèle la façon générale par laquelle les enfants font leur apprentissage. Notre tendance est toujours à l’ anxiété lorsqu’un recul survient, mais jusqu’à présent tous ceux de notre fille ont été suivis d’ un bond en avant.

Il y a six mois que nous avons commencé la thérapie. Nous sommes récemment passés à la phase dite de support (angl. `maintenance’ ), enclenchée lorsque notre fille eut passé plusieurs semaines consécutives de bégaiement faible ou même nul. Les rencontres avec l’ orthophoniste sont maintenant plus espacées, le but de cette phase étant de consilider les résultats obtenus et de surveiller toute rechute. Notre fille va beaucoup mieux; au moment où nous écrivons ces lignes, elle fait preuve depuis plus de trois semaines d’une élocution presque totalement fluide. Des journées difficiles sont encore possibles, mais nous nous sentons en possession des outils nécessaires au contrôle de la situation. Avec l’aide de notre orthophoniste, nous aurons probablement à observer et à intervenir (de plus en plus rarement, sans doute) pour encore un an ou deux. Même au-delà de cet échéancier nous garderons contact avec notre orthophoniste, probablement pour plusieurs années.

Nous ne voudrions pas laisser croire que la thérapie est facile pour les parents. Elle demande au contraire un réel travail de leur part. Donner de
félicitations et demander des corrections est plus difficile qu’il ne le semble à première vue : il faut intervenir au bon moment, ne pas sur-réagir, et surtout se bâtir un vocabularie à la fois précis et compris par l’enfant. Il faut vaincre son anxiéte et sa rigidité face au défi d`aborder directement le problème. Il faut aussi trouver les bons moyens pour que le félicitations soient senties : de petits cadeaux le appuient au début, mais il faut rapidement leur trouver des remplacements car ils ont bien sûr tendance à perdre leur valeur de mérite s’ils deviennent trop fréquents! Il faut penser coter l’enfant tous les jours, faire quelques rapports et quelques vidéos. It faut gérer l’effet de la thérapie sur les frères et soeurs, si ceux-ci se montre perplexes. Il faut enfin de la patience, surtout si la route se fait par monts et par vaux, comme ce fut le cas pour nous.

Lorsque notre fille aura un discours résolument fluide et stable, nous éprouverons alors ans doute une exaltation semblable à celles que nous avons vécues à son premier “maman!” ou à ses premiers pas…C’est la grâce que nous nous souhaitons, ainsi qu’ à tous les parents qui recherchent les meilleurs moyens d’aider leurs enfants. Nos remericiements vont à notre orthphoniste, Mme Rosalee Shenker, don’t les précieux conseils et encouragements resteront pour toujours l’ un de mos meilleurs souvenirs dans notre aventure de parents.


We looked for treatment for our three-year-old daughter before finding Mrs. Rosalee Shenker at the Montreal Fluency Centre. After a long discussion about the Lidcombe Program, the way that it works and the role of the parents in treatment, we were convinced without a doubt that this was the sort of treatment that we were looking for. First of all, the role of the parents in treatment seemed sensible to us. Who has more influence at this age on the child than the parents? The daily short conversational sessions (at home) made more sense than long weekly or bi-weekly sessions. It is more comfortable for the parents and children of this age learn from frequent repetition rather than long lessons. Finally, it seemed that the setting supported by games, humor and relaxed atmosphere could prevent the anxiety that little children [may be] so sensitive to and which could be a barrier to progress. Yet because of the myth against becoming directly involved in treatment of young children, this was something we had to accept. The Lidcombe Program asks us to comment favorably on fluent utterances and correct dysfluencies less often. Even though everything is done very gently we were initially very reluctant to intervene so directly. We finally decided to make this decision for the good of our daughter. Our courage would be rewarded.

Using only positive comments during those first few weeks, we could already see that our daughter was improving. The worst stuttering had disappeared and we have not seen it since. Then the request for correction was introduced very gently at first and always accompanied with many praises for fluent speech. We continued to add the corrections but never insisting. Surprisingly, our daughter rarely refused a request to correct. As the weeks went by we saw our child replace stuttering with fluent speech. However, the progress was not constant or linear sometimes with two steps forward and one step back. Many parents may recognize this as a model for how young children learn. Although this caused some anxiety, all setbacks were followed by a leap! It has been six months now since we began therapy. We recently passed the stage where our daughter had several weeks of low or even no stuttering. Meetings are now further apart and the objective of this phase is to maintain fluency and monitor for relapse. Our daughter is much better; at the time of this writing she has experienced three weeks of almost total fluency. Difficult days are possible but we feel that we have the tools that are necessary to control the situation. With the aide of our speech therapist we will continue to observe and provide feedback for at least a year more and we will probably keep in touch with our therapist for several more years to ensure our daughters success.

We would not suggest that this therapy is easy for parents. It calls for real work on their part. Praising fluency and requesting correction for stuttering is more difficult that it initially appears. We must intervene at the right moment, not over-react, and build a vocabulary that is both accurate and makes sense to the child. We must overcome our anxiety about directly addressing the problem. We must find the right terminology and if we give small rewards we must learn to change them if they loose their effectiveness. We must rate the child’s severity every day and sometimes do other reports or even make some videos. We must also manage the effect of the therapy on our other children if this is necessary. Finally, we must be patient if the road is up and down hill as it was with us. When our daughter is finally stable and fluent we will no doubt experience the same exaltation that we felt when she said ‘mama’ for the first time. It is all we wish for, as do all parents who are looking for better ways to help their children. Our thanks go to our therapist, for her valuable advice and encouragement that will always remain as one of the best memories of our adventures as parents.